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Iglika Tsvetanova, Team 10, BULGARIE

 

- Que fais-tu aujourd'hui ?
Je suis maman d'un bébé de 9 mois, un beau projet local-européen, tout comme Euradio ! Juste après mon stage à Euradio, j'ai suivi le master professionnel "Métiers de l'information et médias numériques" à l'Université de Nantes et je mettais à jour un blog trilingue sur l'actualité culturelle à Nantes, un site qui n'existe malheureusement plus.

 

- Quelles sont tes missions ?
Avant de devenir maman, j'ai travaillé pendant presque deux ans en tant que rédactrice web. Tout comme à la radio, il fallait fournir du contenu pertinent en peu de temps et l'adapter au groupe cible visé.

 

- Que t'a apporté Euradio ?
Difficile de résumer en quelques lignes l'expérience Euradio. J'aimerais remercier Laurence Aubron pour cette opportunité, mais aussi les journalistes encadrants, en particulier Justine Caurant. C’est un projet vraiment unique – notre promo était composé de journalistes de tous les coins de l’Europe. Il n’y avait aucun sujet que l’on ne pouvait pas couvrir ! On parlait italien, serbe, allemand, bulgare, anglais, français, etc…
À Euradio on perfectionne avant tout notre français, à l'oral et à l'écrit. On plonge en quelques jours dans le monde journalistique français. Interviews, montages, traductions, animations en direct… il fallait savoir tout faire. Connaître le fonctionnement des différentes institutions européennes était primordial, mais aussi avoir la capacité de choisir et de contacter des interlocuteurs qui pouvaient se prononcer sur un sujet d’actualité le jour-même. Un sujet qui, aussi compliqué soit-il, devait être présenté de façon concise et compréhensible. Ce n’était pas toujours donné… Aujourd’hui je n’ai presque pas besoin de regarder ma montre. Quand on a travaillé dans une rédaction comme celle d’Euradio, on sait exactement combien de temps vient de passer, parfois à la seconde près.
Il faut souligner pourtant que cette aventure a été aussi très stressante, sachant que la promo 10 a connu un certain nombre de situations difficiles - nous étions que 5-6 stagiaires à réaliser un travail prévu pour 10. Ceci dit, cela nous a appris le travail d’équipe, l'assiduité et, le live oblige - l'improvisation.
Sur le plan personnel, j’ai appris comment mieux gérer le stress de plusieurs deadlines par jour (émission à midi, flash info à 17h, journal de l’UE à 18h…) et surtout - le type de travail journalistique que j’aimerais effectuer dans le futur.
Je n’oublierai jamais les 6 mois passés à la rédaction d’Euradio ! On dit que c’est un stage, mais en vérité, c’est un vrai travail de journaliste !

2017

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